Judo Gaillac : La médaille de la ville après l’or olympique
Judo
La médaille de la ville après l’or olympique
la remise de la médaille de la ville par Michèle Rieux à Cathy Fleury a revêtu l’ambiance d’une fête de famille. Le plus beau palmarès du judo féminin français est déjà «comme chez elle» à Gaillac dont elle apprécie la qualité de vie. (Photo Guillaume Dehashibaraï-Mermet)
Cathy Fleury est une ceinture et une pointure dans le monde du judo. Celle à qui Michèle Rieux a remis la médaille de la ville, très officiellement, a sans doute le plus beau palmarès du judo féminin français. Championne olympique à Barcelone (1992) en moins de 61 kg, championne du monde et d’Europe en en 1989,, et par équipe en 1989, 91, 92 et 93, sans compter l’argent et le bronze qui ne comptent pas pour du beurre. Cathy Fleury est plus médaillée qu’un maréchal soviétique. Depuis juillet, elle s’est installée avec compagnon et enfants à l’Hortalisse. Elle a quitté son poste d’entraîneur national des équipes féminines (2005-2102) et occupe comme Patrice Rognon, qui partage sa vie, des fonctions de cadre à la Fédération. le couple se plaît beaucoup à Gaillac, en goûte le calme post-parisien, l’animation et le côté «sud». Pour l’instant, les deux champions n’ont pas encore testé les tatamis du Fujikai, mais Jean-Claude Blondeau, le président, Horace Aliaga, Jacques Galaup, auxquels s’était joint Jean François Virolès, espèrent que l’un ou l’autre dirigera une séance d’entraînement des petits ou des ados.
Le sport, la cause des femmes
Michèle Rieux, Marie-Claude Dreuilhe, adjointe aux sports et Alain Costes ont souhaité la bienvenue à Cathy Fleury et sa famille. «Nous avons eu des féminines championnes de France en rugby. Nos équipes de foot féminin marchent très bien. Des filles du Fujikai ont gagné des titres régionaux, mais c’est un plaisir d’accueillir une athlète avec un tel palmarès. Les filles ont leur place dans tous les sports, à quelque niveau que ce soit: c’est la conviction de la municipalité, notamment de Marie Claude, notre adjointe, et nous faisons tout pour offrir aux clubs formateurs les meilleures conditions pour vivre leur sport». La soirée chez prolongée à la Louvière, avec Marcel Meyer, une ceinture noire au fourneau pour un repas repas à pleines dan, avec un uchi mata sur le confit et un o soto gari sur l’omelette norvégienne.
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