Toute l’équipe de Marcel Meyer était sur le pont au réveillon.
Dix-huit ans que cet Alsacien tient un restaurant réputé à Lagrave. « Et dire que j’étais membre de l’Éducation nationale, fonctionnaire bien tranquille à St-Sulpice, chef cuistot dans un centre de handicapés. » Tout allait bien pour Marcel Meyer, « trop bien, j’avais envie de découvrir autre chose et de réaliser mon rêve, ouvrir un restaurant ».
L’autoroute inaugurée en 93, il saisit l’aubaine en achetant un terrain en bordure et monte son resto avec toute son énergie de judoka (au Fujikaï de Gaillac).
Qualité des produits et de l’accueil
« Il n’y a pas de secret pour réussir, l’exigence est primordiale ». Marcel Meyer multiplie les stages, fréquente les meilleurs et la récompense vient : le voilà membre d’une association de restaurateurs étoilés ou lauréats dans des guides (Albi-Tarn). Pour cela, il s’informe en permanence, notamment sur les sauces (sa spécialité), participe à des démonstrations (chocolat) et n’utilise que des produits frais. Il recrute un crack en cuisine, Frédéric Mirman, et le succès croît pour La Louvière.
« Il n’a pas du tout changé, il a toujours gardé un cœur d’or », lâche admiratif son compère des tatamis Jacques. Il n’hésite pas à participer au Téléthon, à des actions caritatives (Secours populaire). Ses clients lui sont fidèles, à tel point que mariages puis baptêmes et communions s’enchaînent : « encore quelques années et je ferai les mariages de mes ex-baptisés ! ». Quant au personnel, neuf en tout (5 apprentis ou stagiaires et 4 CDI), « il n’y a pas de miracle, il faut qu’ils se sentent bien, d’autant que c’est un métier très dur où certains ne résistent pas. Pas facile de travailler pendant que les autres s’amusent, notamment le week-end, et en plus nous sommes excentrés ». Mais Marcel Meyer ne retient que les bons souvenirs, « un serveur qui n’arrêtait pas de pointer son nez en cuisine et de poser des questions culinaires, et puis un beau jour il nous a dit tout de go qu’il passait de la salle au service et il a monté son propre resto à Castres où il jouit d’une excellente réputation ». Embaucher une dame sourde et muette l’a fortement ému : « jamais je n’aurais cru communiquer par signes mais elle m’a tellement bien appris que c’est devenu un jeu épicé de fous rires ».
PUBLIÉ LE 14/01/2012 03:49 | F.B
source :http://www.ladepeche.fr/article/2012/01/14/1260487-gaillac-marcel-meyer-les-recettes-du-succes.html
Et si vous souhaitez en savoir plus :
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